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Affaire McKinsey : Olivier Véran prend le contre-pied de Bruno Le Maire et réfute toute "dérive" ou "abus"
information fournie par Boursorama avec Media Services 28/11/2022 à 10:47

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran le 23 novembre 2022 à Paris. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran le 23 novembre 2022 à Paris. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Des informations judiciaires sur l'éventuel favoritisme dont aurait bénéficié le cabinet privé McKinsey sur des contrats publics ont été ouvertes, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a reconnu dimanche des "abus" et une "dérive" dans le passé, ce qu'a réfuté le porte-parole du gouvernement Olivier Véran ce lundi.

Dimanche 27 novembre, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a reconnu des "abus" et une "dérive" dans le passé dans le recours important des ministères aux cabinets de conseil pour mener des politiques publiques. Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran ne l'entend pas de cette oreille. Ce lundi, il a réfuté toute "dérive" ou "abus".

Deux informations judiciaires ont été ouvertes par la justice sur l'éventuel favoritisme dont aurait bénéficié le cabinet privé McKinsey sur des contrats publics dans les campagnes électorales d'Emmanuel Macron en 2017 et 2022, pour tenter de savoir si ceux-ci n'auraient pas indûment été ensuite favorisés dans l'attribution de contrats publics.

"Je ne sais pas ce que c'est qu'une dérive ou un abus, je sais que quand j'ai eu besoin de rattraper l'Allemagne dans la campagne vaccinale (contre le Covid-19, ndlr), j'ai fait appel à une entreprise qui venait de conseiller l'Allemagne dans l'élaboration des centres de vaccination", a déclaré Olivier Véran, qui a été ministre de la Santé entre févier 2020 et mai 2022.

Des procédés "super clairs et transparents"

Il a évoqué des procédés "qui sont super clairs et transparents" dans les attributions. "Ce n'est pas que je dis que je ne suis pas d'accord ou non" avec Bruno Le Maire, c'est que dans la crise Covid, "on n'avait vraiment vraiment pas le choix", a-t-il poursuivi.

Rappelant le mot d'ordre du président Emmanuel Macron de "réduire la voilure sur les contrats passés avec les cabinets privés", il a regretté que l'État n'ait "plus les compétences suffisantes pour tout seul arriver à tout gérer". "Il y a eu les programmes de réduction des fonctionnaires dont certains présidents se sont faits les héraults", a-t-il rappelé. A l'époque, "l'Etat a considéré que ce n'était plus à lui de garder des fonctionnaires (...) et qu'il passerait par du privé quand il en aurait besoin", a-t-il déploré.

10 commentaires

  • 28 novembre 13:00

    Ils n'ont surement pas la même soupe!


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